dimanche 30 janvier 2011

J13 - Des retouches

Travail de fourmi pour Philippe. 
Reprendre toutes les pointes qui tiennent les plaques d'OSB, et qui sont passées à côté des montants d'ossature. Cela a pu arriver à cause d'un mauvais centrage du cloueur, et le manque d'expérience des débutants !
Il faut retirer chaque pointe, et reclouer comme il faut.
Un pur plaisir, car cette fois les panneaux sont verticaux, et le poids du cloueur à bout de bras, en haut de l'échelle se fait sentir. Le recul fait bouger l'échelle !!

Finition d'un panneau :
Philippe a fini d'assembler le mur qui viendra le long de l'escalier. Il a été commencé avec Lionel samedi.
Des basses oeuvres :
Philippe a tenté de retrouver un tuyau d'eaux usées qu'il veut recycler pour passer le tuyau d'alimentation d'eau car il veut que l'eau arrive dans la cave. Une après-midi de perdue pour rien... Le tuyau est bouché par des gravats. On va faire autrement.

J12 - Suite de la façade Sud

Les températures négatives sont de retour. Cela n'empêche pas Denis, Lionel et Philippe de poursuivre le montage de la façade au sud après la porte d'entrée.

On voit désormais la baie vitrée du salon (à l'Est), la porte d'entrée (au centre) et la baie vitrée du bureau (à l'Ouest).


Ils ont également commencé à assembler deux murs intérieurs, des murs de refend qui servent à la fois à soutenir l'étage et à éviter que les murs extérieurs ne s'écartent ou ne s'affaissent vers l'intérieur. 
Ils seront positionnés de chaque côté de l'escalier.

vendredi 28 janvier 2011

J11 - Le mur Est et un morceau du mur sud !


 




Nous assemblons l'ossature du mur Est.

Au centre de l'ossature, nous positionnons un "sandwich" de plusieurs colombes simples. Cette super colombe sera le support d'une énorme poutre horizontale qui parcourra tout la maison d'Ouest en Est, renforçant la structure et soutenant l'étage. Nous prévoyons une encoche tout en haut de la super colombe, pour accueillir la poutre.Philippe trouve le moyen de plaisanter sur "donnez-nous 1000 colombes". Pour Lionel, spéciale dédicace... !

L'ossature est prête, nous clouons l'OSB et c'est l'occasion de découvrir un outil génial, comme dans les films américains: la cloueuse ! C'est l'occasion de découvrir aussi son recul ..!

Puis c'est au tour du pan coupé qui fait l'angle entre le mur Est et la façade Sud.





Avant de monter le mur à la verticale, on sécurise au maximum pour qu'il ne bascule pas dans le vide et pour qu'il soit d'aplomb au vite car il n'est pas facile d'ajuster un machin pareil. Alain construit une équerre avec deux chutes d'ossature, fixée au montant de la fenêtre de la cuisine, qui facilitera le positionnement du mur.


Le mur étant dressé, nous montons le pan coupé, puis nous les assemblons immédiatement car l'un sert de contreventement à l'autre (autrement dit, il lui évite de tomber). Il y a du vent aujourd'hui (glacial), il vaut mieux être prudent.



Un outil génial: le serre-joint de menuisier maintient le tout, le temps que nous vissions les murs sur l'ossature de la dalle.





A la nuit tombée, on a même monté le premier mur sud, jusqu'à la porte d'entrée...

jeudi 27 janvier 2011

J10 - La fenêtre de la cuisine

Tous les montants des murs sont débités et prêts à être assemblés, dès demain.








Alain et Lionel trouvent même le temps de monter l'encadrement de la fenêtre de la cuisine dès ce soir:



Les fenêtres à l'Est (cuisine et chambre parentale) seront en retrait par rapport à la façade car nous devons respecter une distance de 8 mètres entre la vitre et la limite de propriété. Si les fenêtres avaient été à l'aplomb de la façade, les vitres auraient été à 7,50 mètres. Dommage, pour 50cm... Mais après tout, ce petit décrochement "cassera" l'effet cube de notre...cube.

mercredi 26 janvier 2011

J9 - L'ossature de la dalle

Malgré une météo apocalyptique, Alain, Christophe, Denis et Lionel ont travaillé d'arrache-pied:
Lionel et la scie: non, ce ne sont pas des flocons, c'est de la sciure !

V'là la bêêêêêête:
 

 La dalle prend forme    















Le solivage contourne l'ancien perron qui n'est pas assez solide pour être utilisé comme élément de fondation. On a construit un chevêtre autour comme on aurait fait dans un plafond autour d'un conduit de cheminée.

La poutre muralière : le mur d'origine n'était pas assez solide pour supporter des fixations de solives (des sabots ou connecteurs) et on risquait de faire exploser les anciens parpaings. On a posé une poutre parallèle au mur, fixée par des chevilles. Les solives viennent ensuite se poser sur cette poutre.


 Le pan coupé du côté Est:

mardi 25 janvier 2011

J8 - Début du montage de l'ossature

Aujourd'hui, début du montage de la maison, avec l'aide de Christophe, Lionel et Denis.
Ce soir, les lambourdes (si on peut appeler ça comme ça vu leur taille ...) dessinent les contours de la future maison.
La dalle de l'extension est fixée à la dalle béton grâce à des muralières, sorte de tasseaux géants fixés sur la façade et sur lesquels reposent les lambourdes.
Le plancher recouvrira le tout: dalle béton de l'ancienne maison + dalle bois de l'extension.

vendredi 21 janvier 2011

Livraison laine de bois et bardage en Eternit


Alain et Denis ont fait un dernier voyage pour récupérer des matériaux vendus à bas prix sur un forum : de la laine de bois pour l'isolation du toit, 
et des panneaux d'Eternit pour recouvrir les façades Nord et Ouest.
En effet, sur ces deux murs,  la mairie nous demande un revêtement en harmonie avec les bâtiments existants qui sont enduits (voisin + mur du square). Nous ne pourrons pas mettre de bardage bois sur ces murs là. Notre choix s'est porté sur du bardage en Eternit. Les murs Sud et Est, les plus visibles, bénéficieront d'un bardage bois.

3ème et 4ème livraisons

Hier, livraison des montants de l'ossature en pin du Nord (le squelette de la maison)
Hé oui, encore plus tôt que d'habitude: il fait encore nuit noire !
Aujourd'hui, livraison de l'OSB : les panneaux qui constitueront les murs de la maison.

ça y est, nous avons tout ! Le montage de la maison va pouvoir commencer la semaine prochaine.

mercredi 19 janvier 2011

2ème livraison de bois

Très tôt ce matin, arrivée du 2ème lot. Le tas de bois grossit...
...et Philippe maigrit : - 5 kg depuis le démarrage du chantier ! 

Ici, ce sont les poutres en Douglas, pour la dalle. Les solives et l'ossature seront en pin du Nord.

L'arrivée du bois

Hier, aux premières heures de la matinée, Alain Landry 
a livré le premier lot de bois.En effet, livrer tout le bois en une seule fois aurait nécessité un GROS camion, qui ne serait jamais passé dans notre allée.
Le bois provient des Ets DIBON à Corzé (Maine-et-Loire). Alain va faire au moins 3 autres voyages aller-retour, 1 par jour, avec une camionnette, en veillant chaque fois à ne pas être en surcharge (ça va vite).
Le bois est entreposé sur des palettes, sur la dalle de l'ancienne maison ou sur les plots des fondations, pour le préserver de l'humidité du sol.

  

 Un grand merci à nos bénévoles du jour, Denis et Jean-Marc, qui n'étaient pas de trop pour décharger ces centaines de kilos de bois en un temps record, afin d'être à l'heure au boulot (et oui, nous avons des métiers...!).

dimanche 9 janvier 2011

J6 et J7 - Tuyaux VRD posés

Les pros sont repartis, mais il reste un boulot monstre en attendant la livraison du bois.
Pas facile dans un terrain qui ressemble à un champ de mine, après 2 jours de pluie.
Les gaines eau/EDF/téléphone/etc sont posées et les tranchées rebouchées.

Denis nous a aidés à fixer la cuve. Comme il s'agit d'une fosse septique et non d'une cuve de récupération d'eau de pluie, il y a un risque qu'elle soit écrasée par la pression de la terre quand elle sera vide. Pour palier ce problème, nous construisons un arc en béton autour de la cuve avec les tuyaux PVC remplis de béton et une longrine qui les relient et les empêche de s'écarter. Ainsi, la cuve devrait mieux résister à la pression.
Nous avons également commencé à construire le drain de trop plein: des tuyaux de PVC percés, qui laisseront l'eau débordant de la cuve (3000 litres, quand même) s'infiltrer gentiment dans le sol du jardin.
Ci-dessous, les enfants s'initient au maniement de la mini-pelle.


vendredi 7 janvier 2011

FAQ Foire aux questions

Pourquoi avoir coupé ce magnifique sapin?
Pour des raisons de sécurité: nous avons appris par les voisins que ce sapin avait déjà menacé de chuter lors de la tempête de 1999. Pas question d'attendre la prochaine tempête pour savoir s'il allait s'écrouler ou pas.
Pour des raisons de bio-climatisme: le 25 décembre à midi, nous avons pu constater l'importance de l'ombre que faisait ce conifère sur la maison. Or toute la conception de la maison suit les principes du bio-climatisme: se chauffer "gratuitement" en hiver par une exposition plein sud. Nous installerons aussi des panneaux solaires sur le toit. Quel sera l'intérêt de tout cela si un sapin nous fait de l'ombre au moment où on en a le plus besoin ? L'abattage de ce sapin sera compensé par la plantation de trois arbres à feuilles caduques.
Pourquoi ne pas avoir utilisé la cuve à fioul pour récupérer l'eau de pluie ?
Réponse : parce-que le coût est élevé. Entre la neutralisation et la pose d'une couche de polymère, le prix était plus élevé que la cuve à récupération en polyéthylène. En plus, rien ne dit que la cuve à fioul était en assez bon état pour ça. Nous n'avions pas envie de relouer une mini-pelle pour finalement enlever la cuve si on s'était rendu compte qu'elle n'était pas réutilisable.
Pourquoi une cuve de récupération d'eau de pluie ? Est-ce rentable ?
Réponse : La parcelle ne dispose pas de raccordement d'eaux pluviales (EP). La Mairie nous demandait soit de nous raccorder au réseau EP dans la rue, soit de mettre une cuve à eau. Pour aller jusqu'au réseau EP, il aurait fallu creuser jusqu'à la rue à une profondeur importante (-2m), casser l'entrée du chemin, puis le trottoir et raccorder au réseau soit un jour ou deux de mini-pelle en plus. Au prix de la journée de location de mini-pelle (135 euros par jour), une cuve était plus intéressante. Et puis, notre région souffre d'une urbanisation intensive. L'infiltration des eaux de pluie ne se fait plus dans le sol et les rivières débordent (Nous sommes en bord de Marne). Si nous pouvons apporter notre contribution à la résolution de cette question d'environnement, alors nous le faisons. Le département du Val de Marne et la Région encouragent les cuves de récupération d'eau de pluie mais, pas de bol, il faut faire faire les travaux par une entreprise pour percevoir l'aide. Conclusion : nous aurons de l'eau gratuite pour le jardin voire les toilettes et le lave-linge si on met une pompe spéciale. On fera les calculs plus tard pour savoir si la cuve était rentable ou pas !!
Pourquoi n'avoir pas fait monter l'ossature en usine, comme on le voit à la télé ?
Se faire livrer l'ossature pré-montée aurait nécessité une livraison par un très gros camion, et l'intervention d'une grue. Impossible de faire passer tout ça dans notre petit chemin de 3,5 mètres de large. L'ossature sera montée directement sur le terrain par Alain Landry, 
dont c'est la spécialité.
A quoi sert un pare-vapeur ?
La vapeur d'eau produite par les habitants de la maison a tendance à migrer de l'intérieur vers l'extérieur de la maison, en traversant les murs. Au contact de l'air froid, comme avec un mur extérieur non isolé, elle fait de la condensation, comme la buée sur une vitre par exemple. Dans une maison bois, la "buée" resterait coincée dans l'isolant ou l'ossature, et finirait par faire pourrir les murs. Il faut donc poser un film étanche contre l'isolant, et ce dans toute la maison, sur tous les murs, en ne laissant aucune faille. Ainsi la vapeur d'eau ne pénètrera jamais le cœur des murs. Rassurez-vous, l'humidité est évacuée en permanence par la VMC double-flux. Notre habitat ne se transformera donc pas en sauna. Au plafond de l'étage, on pose un pare-vapeur "de luxe" : le Vario d'Isover. C'est une sorte de pare-vapeur Gore-Tex: il laisse passer l'humidité résiduelle de la laine de bois vers l'habitat, mais pas la vapeur d'eau vers la laine de bois.
 A quoi sert la VMC double-flux ?
Notre but est de rendre la maison étanche à l'air et à l'eau. Il faut donc prévoir une ventilation adéquate si nous ne voulons pas mourir asphyxiés et/ou moisis ! La Ventilation Mécanique Contrôlée est donc un élément clé du projet. Nous devons évacuer l'air vicié, les polluants intérieurs et l'humidité. Une VMC classique suffirait mais... elle évacuerait aussi la chaleur du logement. Pour éviter le gaspillage d'énergie, nous optons pour une VMC double-flux.
Elle récupère les calories de l'air expulsé pour réchauffer l'air entrant. Ainsi, l'air neuf insufflé dans la maison est tiède, nous aurons moins besoin de chauffage pour obtenir une température agréable. Idem en été, où nous inverserons le système: la VMC va faire passer les calories de l'air chaud venant de l'extérieur dans l'air vicié expulsé. L'air neuf sera ainsi rafraîchi avant d'arriver dans la maison. Je vois d'ici les petits malins qui se disent "Ben pourquoi ils n'ouvrent pas les fenêtres ?". Les gens du Sud savent qu'ouvrir les fenêtres par temps chaud est la dernière des choses à faire: l'air circule, certes, mais c'est de l'air brûlant qui rentre dans la maison. Idem en hiver: aérer la maison 10 minutes par jour, OK, mais il faut combien de temps ensuite pour que la maison se réchauffe ? Avec la VMC double-flux, le renouvellement de l'air sera permanent et la température....tempérée !

J5 - La cuve de récupération d'eau de pluie est posée

Première mission de la journée: déterrer l'ancienne cuve à fioul. Avec le futur chauffage aux pellets, elle est devenue inutile. Nous aurions pu la "neutraliser" - pompage du fioul, des boues, sablage puis remplissage par du sable ou du ciment - mais on a préféré utiliser le trou pour la future cuve de récupération d'eau de pluie. La cuve à fioul sera nettoyée par une entreprise puis évacuée entière ou découpée.
Deuxième mission : préparer l'arrivée de la cuve de récupération. Philippe et Denis préparent le trou sous une pluie battante en préparant le gabarit précis. Pas question de s'y reprendre à deux fois par ce temps !!
L'arrivée de la cuve à récupération d'eau de pluie : Elle rentre pile poil, il y a de la marge pour la caler et la mettre à niveau. C'est en fait une fosse toutes eaux (fosse septique) 350 euros moins chère qu'une cuve à eau et pourtant dans le même matériau. Nous la posons à la main.
Troisième mission : creuser la tranchée pour l'eau (-80cm) et l'électricité/téléphone/câble (-60cm) pour relier la maison à la rue soit environ 20m à creuser. Tout se fait à la mini-pelle. Pour l'instant, l'eau arrive par le terrain du voisin, puis par sa maison dans un vieux tuyau en plomb. Le tuyau d'eau neuf sera prêt pour faire un branchement aux normes et indépendant.
Pour évacuer la terre dans la tranchée du chemin, nous avons vidé les godets de la mini-pelle,  un par un, en se relayant avec des brouettes pour déposer la terre plus loin. Du boulot d'esclave, mais la tranchée est propre et le chemin praticable.

jeudi 6 janvier 2011

J4 - Fondations terminées

Le champ de bataille ce matin:
La comptine du jour: ouh la gadoue, la gadoue, la gadoue !!! La pluie ne nous a pas quittés de la journée. Peu importe, cela ne nous a pas empêchés de terminer les fondations.
Mais le béton, quel enfer : c'est lourd, ça colle, ça prend trop vite ou pas assez, ça traverse les vêtements, ça momifie tout.. Toute notre compassion va à ceux qui construisent leur maison en parpaings et qui ont le nez dans la bétonnière pendant des semaines !! Pour nous, l'enfer aura été de courte durée: 7 trous dans la terre, pour y couler 7 piliers qui supporteront la dalle en bois, et basta !

mercredi 5 janvier 2011

J3 - La façade est tombée

Photo du chantier au démarrage de la journée.
 Aujourd'hui, la façade a enfin cédé.
Mention spéciale à Denis et à sa méthode pour ne pas porter les 25kg du marteau-piqueur à bout de bras (sur la photo, Philippe teste l'ingénieux système sus-mentionné).

La bétonnière achetée sur www.leboncoin.fr ne fonctionnait pas (pourtant testée avant l'achat...!!). Il a donc fallu aller en racheter une neuve en urgence car... on a commencé à couler les fondations.

mardi 4 janvier 2011

J2 - Le sapin est tombé

La 1ère journée s'est super bien passée: plus de cloisons intérieures, de fenêtres, de volets, de toit.

La 2ème fût un peu plus compliquée. Première surprise: l'abattage du sapin géant, qui aurait fait trop d'ombre à la maison, ne s'est pas fait sans quelques sueurs froides, le bougre ! Il a fallu la matinée pour l'abattre, débiter les branches et les stocker dans un coin où elles ne gênaient pas le passage. Plus de temps que ce que l'on pensait.

Deuxième surprise: nous pensions que la façade tomberait d'une pichenette de mini-pelle, or elle est très très très solide. Mini-pelle +  marteau piqueur et nous n'en sommes pas encore venus à bout. 
Troisième surprise: trois puits maçonnés reliés par des galeries (des sorties d'anciennes carrières ?) découverts en creusant les trous pour les fondations. Qu'à cela ne tienne, il y en a un qui a été rebouché avec les gravats des murs écroulés hier. Y a pas de petits profits ! 
Notons aujourd'hui l'arrivée de la cuve de récupération d'eau de pluie:
Le froid s'intensifie, nous craignons la neige pour demain...